Dès 1140 on trouve trace des Authieux sous l'appellation Altaribus, puis d'Altaria, c'est-à-dire les Autels, nom qui était attribué à de petites paroisses, en quelque sorte secondaires. Du XVe au XVIIIe siècle on parle des Authieux-sur-Clères. ![]()
"Mais, à côté, devant le choeur, deux petits autels, avec rétables à trois registres Renaissance, intriguent le visiteur. Sur celui d'en haut défilent les apôtres; au milieu se déroulent les scènes de la vie du Christ, en bas s'affichent les Vertus. Devant elles, sur l'un des autels, une statuette de pierre représente une Vierge versant des pleurs sur son fils étendu dans le geste familier des "Pieta"." La chapelle attenante a été fondée en 1634 par Jacques Frontin, seigneur du Tot et de la Hauteville, sous le patronage de Notre-Dame de Liesse. On consultera avec intérêt en cliquant ici le site en pdf que la famille Vincent, descendante des Frontin, lui a consacré.
Ratiéville, orthographié autrefois Rathierville du patronyme d'un seigneur, Rathier, tire son nom de la ferme (villa en latin) de Ratharius. L'église du village, qui était consacrée à Saint Gervais et Saint Protais, a été démolie en 1824.
Le calvaire situé entre les Authieux et Ratiéville a été érigé en 1852 par Frédéric Carpentier et son beau-frère M. Tissier pour accomplir un voeu de Jacques Carpentier.
![]() En septembre 1714, Mgr Claude Maur d'Aubigné, archevêque,
inspecta les églises des Authieux et de Ratiéville pour
lesquelles il prescrivit des travaux de réfection. Il devait
constater qu'il n'existait aux Authieux qu'une école pour les
garçons et demanda au curé de travailler à l'établissement
d'une école pour les petites filles. A Ratiéville il n'y
avait pas d'école du tout et Mgr d'Aubigné demanda au
prêtre qui, handicapé, ne pouvait exercer convenablement
son ministère, d'avoir un clerc, tant pour l'aider à administrer
les sacrements et chanter fêtes et dimanches que pour tenir l'école
des garçons et procurer par toutes les voies possibles les instructions
nécessaires aux petites filles de la paroisse. (Cette monographie a été réalisée grâce aux recherches effectuées par M. P. Bizet que nous remercions vivement). |